To exist to live

Vivre pour exister ou exister pour vivre

L'autre jour mon ami m'a envoyé la photo d'un mur sur lequel c'était écrit Kropotkine is alive, mais qui est Kropotkine? On a voulu savoir plus sur cette personne et nous avons trouvé le texte « Aux Jeunes Gens » [ˆ1] , dans l'article l'auteur nous parle d'un travail:

Un travail immense, attrayant au plus haut degré, un travail dans lequel les actes seront en complet accord avec la conscience, un travail capable d'entraîner les natures les plus nobles, les plus vigoureuses.

Ce travail qui nous promet une vie bonne:

vous vivrez d'une vie complète, d'une vie rationnelle. Vous verrez que chacun de vos efforts faits dans cette voie porte amplement ses fruits; — et ce sentiment d'accord établi entre vos actes et les commandements de votre conscience, vous donnera des forces que vous ne soupçonniez pas vous-mêmes.

Et bien cette vie je la cherchait depuis un moment quand je cherchait à orienter ma carrière, je n'avais pas rencontré les écrits de Pierre Kropotkine à l'époque, mais bien les mots de bell hooks. Elle parlait des malfaits de compartimenter sa vie et des bienfaits d'une vie intègre. Elle m'a expliqué que compartimenter la vie nous permet d'agir en désaccord avec des valeurs qu'on chéri. Et on pourra même arriver à blesser celleux qu'on souhaite protéger.

Ce n'est pas dans mon intention de blesser les gens, donc j'essaye de me mettre dans des situations dans lesquelles je ne blesse pas mes proches et moi même. Dans ma cherche d'orientation j'ai suivi un cours autour du sens du travail.

J'ai entendu beaucoup des jeunes qui veulent donner du sens à leur travail, mais enfin, tout travail a un sens. On a juste du mal à l'assumer. Si notre travail a le sens de détruire plus rapidement la planète ou bien détruire des emplois, on peut toujours rationaliser ou encore on peu juste ignorer, et cela revient à compartimenter notre vie.

Cela revient à scinder notre existence. Et en fait ce n'est pas la quête pour le sens mais plutôt la recherche de l'intégrité. Je crois que les paroles de Kropotkine sont bien vivantes comme nous disait le mur.

[ˆ1]: lien alternatif Bnf